Les DAAF
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Tout sur l'éclairage - Les sources d'éclairage
Quelques generalités
- Incandescence :
- Production de lumière par élévation de température d'un filament ou d'un gaz (lampes incandescentes).
- Photoluminescence :
- Production de lumière par excitation d'une substance fluorescente (lampes fluorescentes).
- Luminescence :
- Production de lumière par décharges électriques sur un gaz ou une vapeur métallique (lampes à décharge).
L'indice de rendu des couleurs
Il indique la capacité d'une lampe à restituer les différentes couleurs des objets qu'elle
éclaire.
Il varie de 0 à 100. (100% de restitution des couleurs du spectre)
- • Ra 50 à 60 : mauvais
- • Ra 60 à 70 : médiocre
- • Ra 70 à 80 : passable
- • Ra 80 à 90 : bon
- •Ra 90 à 100 : très bon
Dans les magasins, les locaux scolaires, et les bureaux, l'IRC doit toujours être supérieur à 80.
La temperature de couleur
C'est la couleur apparente émise par une source lumineuse. Elle s'exprime en degré Kelvin (0° K= - 273° C). Elle se mesure avec un colorimètre.
- • Les lumières de teinte chaude tirent sur le jaune-rouge et ont une température de couleur basse de 3000° K et moins.
- • Les lumières de teinte froide tirent sur le bleu-violet et ont une température de couleur élevée de 5000° K à 10000° K.
La teinte de la lumière doit être adaptée aux niveaux d'éclairement nécessaires. En effet, des niveaux d'éclairement faible (inf. à 500 lux) sont adaptés à des ambiances chaudes, alors que les ambiances froides nécessitent des niveaux d'éclairement beaucoup plus élevés.C'est la règle de KRUITHOF.
Le flux lumineux
Il exprime en lumens (lm) la quantité de lumière totale émise par une source dans l'espace à la tension nominale de fonctionnement. Cette grandeur sert à qualifier photométriquement les lampes et c'est, en fait, leur puissance de rayonnement.
Lorsque l'on parle d'efficacité lumineuse (lm/w), il s'agit du rapport entre le flux émis par la source et la puissance employée pour obtenir ce flux. Ceci nous permet d'évaluer rapidement l'économie d'énergie qu'une lampe peut procurer par rapport à une autre.
Exemple : Une lampe à incandescence de 100 watts a un flux lumineux d'environ 1400 lm soit une efficacité lumineuse de 1400 : 100 = 14 lm/w alors qu'une lampe iodure métallique de 70 watts a un flux lumineux de 5000 lm soit une efficacité lumineuse de 5000 : 70 = 71 lm/w environ. Attention : dans une même catégorie de sources, il y a des différences significatives entre les plus grandes et les plus petites puissances.
Classification en matière d'éfficacité énergétique
Sur chaque étiquette on trouve :
- • La catégorie d'efficacité énergétique (de A à G)
- • Le flux lumineux de la lampe en lumen (émission lumineuse)
- • La puissance électrique absorbée par la lampe en watt (consommation d'électricité)
- La durée de vie moyenne en heure
Elle permet de dégager les classes suivantes :
La classe A suit une règle similaire mais plus sévère. Si la lampe n'y est pas admissible, alors elle sera au mieux de classe B. La classe d'efficacité est un indice comparant la consommation de la lampe à une puissance de référence fonction simple du flux lumineux exprimé en lumens (linéaire brisée). Les classes énergétiques des lampes domestiques sont définies par l'annexe IV de la Directive 98/11/CE
